La Nouvelle-Calédonie fait partie des 34 hotspots reconnus dans le monde, synonyme d’une faune et flore riche et de milieux naturels exceptionnels, mais également d’une pression anthropique importante sur les écosystèmes. Près de 75 % de la flore des forêts calédoniennes est endémique, classant ainsi la Nouvelle-Calédonie 4ème mondiale en matière d’endémisme et même 1ère au monde si l’on rapporte ce taux à la surface de l’archipel. Parmi les espèces présentes, on trouve Amborella trichopoda, « la mère de toutes les plantes à fleurs » de notre planète.
Côté faune terrestre, les reptiles et les chauves-souris ont les taux d’endémisme les plus élevés et on rencontre l’espèce de geckos la plus grande au monde, Rhacodactylus leachianus, qui peut atteindre 35 centimètres de long. La faune aviaire calédonienne compte 24 espèces endémiques, dont le fameux cagou : l’oiseau qui ne sait pas voler…
La biodiversité marine calédonienne n’a rien à envier à sa consœur terrestre. Les lagons et les récifs sont parmi les plus riches de la planète, ils abritent 457 espèces de coraux durs, et il est estimé qu’ils représentent 30% des récifs fonctionnels de la planète ! Grâce à leur bon état de conservation ; une partie des récifs est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2008. Les récifs d’Entrecasteaux sont un lieu de ponte privilégié pour 100 000 tortues vertes, ce qui en fait le second site le plus important pour cette espèce dans le Pacifique Sud.
L’OFB appuie les provinces compétentes sur les questions environnementales en offrant un appui technique et financier sur des projets pouvant aussi bien concerner l’acquisition de connaissances sur certaines espèces emblématiques, le suivi de la qualité des milieux, la restauration d’écosystèmes dégradés, la lutte contre les Espèces Exotiques Envahissantes, la mobilisation des acteurs et la sensibilisation des citoyens. L’OFB apporte également son appui pour l’élaboration et l’évaluation des plans de gestion des aires protégées mais aussi pour la mise en œuvre de politiques publiques comme la mise en œuvre de la séquence Eviter – Réduire – Compenser ou la préfiguration d’un Conservatoire Botanique à l’échelle du territoire.